Commençons par identifier que nous avons une (très !) mauvaise relation avec l’échec : il fait peur et nous empêche d’avancer.

Essayons de changer de regard sur l’échec, de le voir comme un apprentissage : sans chute, il n’y a pas de remise en question ! Le jeune enfant, apprenant à marcher, renonce-t-il à la première chute ? ni même après des centaines… et heureusement ! Il n’a pas la « culture de l’échec » si propre à notre société contemporaine.

Selon les cultures, l’échec n’a pas le même sens : aux États-Unis, une personne réussissant son projet trop facilement ne sera pas pris au sérieux. Ici, en France, l’échec est proscrit alors qu’il est… essentiel !

De plus, il est important de faire la différence entre ce qui est « grave » de ce qui est « désagréable ». Nous ne pouvons pas nous couper totalement des éléments désagréables de notre vie, toutefois, il est important d’en faire la différence. Car la plupart du temps, ce que nous percevons comme un échec n’est en fait qu’une expérience inconfortable.

Il faut savoir « se planter » pour « pousser ». L’idée est de percevoir l’échec comme un succès futur : pourquoi ne pas porter notre attention sur ce que cet échec aura amené de positif après son passage…

Et ne perdons pas de vue que jusque-là, nous avons vécu plus de réussites que d’échecs ! Le biais de négativité, vous vous souvenez 😉

À suivre : Détendons-nous dans l’inconfort